Foum Moboh Yekaty

Je suis l'un des premiers artistes Burkinabè à dire haut et fort ce que mon peuple dit bas.

J'ai choisi de faire du reggae politique parce que très jeune j'ai vu une injustice criante autour de moi.

C'est aussi parce que la maison ne tombe pas sur l'héritage.

J'ai longtemps aussi suivi ma mère, qui donnait l'essentiel de son temps à faire du social, à résoudre les problèmes de couples et de familles... Une façon de rendre les choses justes et équitables.

Je chante l'égalité, la liberté, l'amour, la paix, le travail, le succès et la justice.

Des textes poignants qui disent haut et fort ce que le peuple dit bas

Certains organes de presse comme l'Indépendant n'ont pas hésité à dire que c'est une musique qui dérange. Maintenant je pose la question : mais qui dérange-t-elle exactement ?

Certainement pas les gens justes, humbles, responsables, dévoués, généreux... " Qui veut tuer son chien l'accuse de rage. "

 

Depuis 1998, j'ai combattu par ma voix l'injustice, la confiscation du pouvoir, l'oppression du peuple.

Les censures, l'auto-censure, les refus de scène, les menaces, les interpellations, l'exclusion, la misère et les assassinats étaient le prix à payer pour ce genre de musique, dont l'auteur n'a pas sa langue dans sa poche.

Le soleil d'un roi ne fait pas l'éternité.

Ma musique est une musique philosophique riche en enseignements et en chaleur humaine, puisant ses racines dans la sagesse Bambara, et vivement inspirée du dozo n'goni.

 

Mon public c'est surtout le bas peuple, c'est à dire ces gens victimes d'injustices à qui on a toujours refusé le pain et la nourriture.

Un public charmant qui m'a baptisé Le Sorcier du Reggae Burkinabè.

 

 

 

La danse qui vient chez le roi,

le prince ne la regarde pas
par desssus le mur

Allo-Allo ! Ouvrez vos yeux !

Allo-Allo ! Ouvrez vos oreilles !

 

Foum Moboh Yekaty foummobohyekaty@yahoo.fr